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tags | 2010 's, 3, 80's, action, adaptation, buddy movie, Sylvester Stallone, Walter Hill
Walter Hill... Sylvester Stallone qui ne cesse de revenir... Ce n'est plus du revival, c'est carrément la Nuit des Morts Vivants ! Du Plomb Dans la Tête est peut être une adaptation d'une BD, la mise en forme n'en est pas moins identique aux bouses d'actions de ces bonnes vieilles 80's qu'il serait temps de déconsidérer davantage ! C'est banal, anodin, archi-usé et semble revendiquer le "surtout pas d'initiative" comme un mot d'ordre à ne surtout pas omettre. A votre avis : "c'est qui qui doit en prendre davantage du plomb dans la tête ..." Walter Hill ou les consommateurs (comme nous !) de ce genre de cinéma stérile ?
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tags | 1970 's, 7, adaptation, amérique, drame, Mia Farrow, Robert Redford, romance
Avec l'arrivée d'un remake (encore un !) par Baz Lhurman, il nous est monté une folle envie de voir (ou revoir pour certains à la rédaction) le Gatsby version 1974... Drame, histoire d'amour et critique sociale à l'image floue (au propre comme au figuré), le film de Jack Clayton nous replonge avec délices dans un pur ciné 70's de studio, et nous fait adroitement découvrir ce "magnifique", tout habillé d'une image très Hamiltonnienne. Critique sociale et amour s'y mélangent, entre fleur bleue et drame cruel, et ce Gatsby 1974 nous offre un délicieux voyage dans le temps. Un double voyage dans le temps, devrions même dire, puisque la riche fresque 30's se double de quelques agréables clichés du ciné US 70's... Petit tour d'horizon...
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tags | 2010 's, 7, adaptation, classique, drame, romance, Russie
Anna Karénine, est bien sûr, l'adaptation de l'oeuvre de Tolstoï, mais il vous faudra vous tourner vers d'autres horizons pour mesurer sa fidélité à l'oeuvre originale, nous préférons nous déclarer incompétents en ce domaine... La rédaction peut cependant vous parler du film de Joe Wright et de sa somptueuse mise en image théâtrale, baroque et inspirée. Cette adaptation de Anna Karénine retrouve la modernité du chef d'oeuvre littéraire original, et l'habille d'un classicisme à la Liaisons Dangereuses de Frears, mais aussi, dans un même temps, d'un dynamisme visuel qui n'est pas sans rappeler le Moulin Rouge de Lhurmann. Drame en costume soigné et majestueux, le Anna Karénine de Joe Wright risque d'énerver certains, mais son film possède d'indéniables atouts.
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tags | 2010 's, 6, adaptation, animation, france, humour noir, Patrice Lecomte, société, suicide
Pour nous, Lecomte, c'est avant tout l'homme du sublimissime Mari de La Coiffeuse ou de Monsieur Hire, avant d'être l'homme des Bronzés ou d'un cinéma comme Les Spécialistes... Le Magasin des Suicides, c'est le bon côté du bonhomme pour nous. On retrouve ce goût du drame chez Lecompte, qui devient ici un goût pour la tristesse, et qui tourne ici à la leçon de bonne humeur ! Car "Oui", le Magasin des Suicides est délicieusement empli d'humour noir, mais il accroche aussi une solide banane !
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tags | 2010 's, 6, adaptation, comédie musicale, drame, france, historique, Hugh Jackman, Russell Crow, Sacha Baron Cohen, Tom Hooper
Le nom de Tom Hooper, à la rédaction, est toujours suivi d'un silence... D’abord parce qu'il nous faut toujours un temps pour "percuter" sur le fait qu'il ne s'agit pas de Tobe Hooper, le papa de Massacre A La Tronçonneuse, ensuite pour identifier enfin son sublime (mais très académique aussi il est vrai), Le Discours d'Un Roi. Alors à l'idée de voir un film en costume 100% musical, où aucune ligne de dialogue n'échappe au chant, on s'est dit que l'homme pouvait livrer un film épique, étourdissant et capable de nous transporter 2h30 durant ! Tom Hooper a bien rempli son pari d'adapter la comédie musicale de Broadway Les Misérables (et non l'adaptation directe de l'oeuvre de Hugo...), mais quant à satisfaire nos espérances, c'est une toute autre histoire !
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tags | 2010 's, 7, adaptation, conte, corrida, drame, espagne, poésie
"C'est dans les vieux pots que l'on fait les meilleures...", mais avec Blancanieves, il ne s'agit pas de soupe ! Relecture du conte des Grimm transposée dans l'Espagne des années 20, cette Blanche-Neige, comme une réponse aux récentes adaptations, adopte des choix visuels forts : Noir et Blanc, Muet et habits de lumière, puisque notre belle endormie évolue ici sur le sable de l'arène... Après The Artist, le "cinéma comme avant" impose de nouveau ses qualités éternelles à nos yeux, ce moderne Blancanieves est à lire au passé...
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tags | 2000 's, 8, adaptation, animation, animaux, aventure, Bill Murray, comédie, enfants, george clooney, humour, meryl streep, wes anderson
La rédaction ne peu déjà pas cacher son goût pour le cinéma de Wes Anderson, mais alors celui-là, qu'est ce qu'on l'aime ! Fantastic Mr. Fox a beau revêtir tous les oripeaux du film pour enfants, il n'en est rien. Ou plutôt pourrait-on dire que les enfants seront ravis, mais que les adultes le seront encore plus : Fantastic M. Fox est capable de générer plaisir et admiration (si, si !) devant les plus réticents...
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tags | 1970 's, 6, adaptation, Billy Wilder, Christopher Lee, ecosse, enquête, Londres, Sherlock Holmes
C'est avec cette enquête, "la plus scandaleuse" (dixit Watson), que Billy Wilder (Témoin à Charge, Certains l'Aiment Chaud ou La Garçonnière) contribue à la liste déjà longue des adaptations du célèbre détective. Bien loin de se suffire de l'écrasant génie du plus grand cerveau de l'Angleterre Victorienne, Wilder invente une nouvelle aventure de toute pièce (une femme amnésique débarque chez Holmes, des nains, le monstre du Loch Ness...) afin de faire apparaître ce que l'oeuvre de Conan Doyle avait omis de décrire : l'homme derrière le détective, avec ses démons et ses failles...
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tags | 2010 's, 7, adaptation, drame, road-movie, société, voyage, Walter Salles
Nous n'avons pas lu ce roman phare de toute une génération, ce roman emblématique de la Beat Génération (wiki !) de Jack Kerouac... Nous n'avons pas ressenti sa liberté et sa modernité, nous n'avons pas vibré sur sa quête de toutes sortes d'expériences, ni n'avons ressenti l'arrivée de l'affranchissement du carcan social, à l'arrivée des Beatnicks, que On The Road portait comme un étendard... Mais après l'adaptation de On The Road par Walter Salles, nous avons l'impression d'avoir touché du doigt et compris ce qu'il représentait. Faute de pouvoir juger la qualité de l'adaptation au cinéma de ce roman, nous avons vu une histoire, des personnages, des idées... et le résultat est là !
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tags | 2010 's, 4, adaptation, Alain Chabat, aventure, bande-Dessinée, comédie, famille, Lambert Wilson
Adapter le Marsupilami au ciné était le rêve de Chabat. C'est donc maintenant chose faîte et c'est en compagnie de Djamel Debbouze, Lambert Wilson, Patrick Timsit et Fred Testot que la peluche jaune bondit partout.
Peu familier de la bande-dessinée de Franquin, il nous est difficile de juger de la fidélité du film à l'esprit de son créateur, en revanche le film de Chabat affiche clairement son objectif de signer une "comédie familiale", et nous ne partageons visiblement pas tout à fait sa définition de "familiale". Les enfants seront sans doute hautement fascinés par l'aspect coloré et le rythme bondissant du film, et leur rires rempliront certainement votre salon, mais nous doutons que leurs parents expriment autant d'enthousiasme. L'humour de Chabat fait bien sûr ponctuellement mouche dans son film (le chihuahua avec Djamel et le "ca pique" de Chabat , mais ce qui ressort avant tout c'est le "nivellement par l'enfant" de son film...
S'il est un formidable film pour les enfants, Sur La Piste du Marsupilami semble abandonner toute possibilité de lecture pour le public adultes. On s'étonne que Chabat n'ait pas souhaité faire un film plus "familial" et moins "pour enfants". Contrairement au premier Shreck qui contentait autant les enfants que les adultes en gérant habillement plusieurs degrés d'humour, Sur La Piste du Marsupilami semble avoir fait le choix quasi exclusif du jeune public, ne laissant que quelques rares miettes aux adultes... De quoi diviser la famille plutôt que l'unifier !
Sur La Piste du Marsupilami est très sympa, gai et fantaisiste mais il souffre cruellement d'un manque de dimension adulte. Pire encore, si Chabat pensait contenter pleinement toute la famille, alors son entreprise est un échec ! Gags souvent lourds et mécaniques, réalisation pataude (bien moins réussie que Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre), rythme artificiel et jeux d'acteurs hyper appuyé raviront sans réserve vos têtes blondes, mais il rendent aussi ce Marsupilami bien indigeste pour les spectateurs adultes un poil plus exigeant qu'un enfant de 12 ans.
Pour la rédaction, Babe trône fièrement à coté d'un Massacre à la Tronçonneuse, Les Aventures de Wallace & Gromit à coté de La Taupe, ou bien encore Le Fantastique Mr. Fox à coté de Shame. Qu'il soit destiné en priorité aux enfants n'est certainement pas le problème de Sur La Piste du Marsupilami, ce qui pêche dans le dernier Chabat c'est simplement que son réalisateur n'a pas livré tout ce dont il était capable, qu'il se soit arrêté en cours de route. On pourra reprocher à Doorama de donner son avis sur le film qu'il aurait "aimé voir", plutôt que sur celui "livré" : peut être... Mais même si nous ne nous sommes pas ennuyés, nous n'avons pas retrouvé le comique de Chabat, nous n'avons vu qu'un gros projet marketing sécurisé par un casting sans risque et une créativité en berne. Simplement décevant.

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tags | 1990 's, 7, action, adaptation, aventure, drame, épidémie, france, historique, Juliette Binoche
Adaptation du roman éponyme de Jean Giono, Le Hussard sur le Toit suit, pour Jean-Paul Rappeneau, Cyrano de Bergerac. Fort de son succès Jean -Paul Rappeneau avait donc toute confiance de la part de ses producteurs pour donner ses chances à ce Hussard et mettre en image cette grande aventure faite de morts et d'amour.
Léger, alerte et enjoué, Le Hussard Sur Le Toit parvient élégamment à vous emmener avec le tumultueux officier italien. Au travers de ses rencontres (certaines fort brèves à cause de l'épidémie), le voyage du jeune homme ressemble à une dernière étape avant de devenir homme, comme scellé par le premier amour qu'il croisera. Olivier Ramirez donne toute crédibilité et fougue à cet intrépide et courageux hussard, de la candeur aussi. Quand à Juliette Binoche, elle lui oppose un modernisme parfaitement complémentaire et superbement interprété.
Jean-Paul Rappeneau articule et rythme son film autour de l'amour en construction des deux tourtereaux. Après un début riche de rebondissements, l'aventure laissera finalement plus de place au rapprochement des deux êtres, mais ne se fera pas oublier pour autant ! Rappeneau semble avoir pris le parti d'une grande simplicité et limpidité. Le Hussard Sur Le Toit est un film grand film d'aventure et d'amour, jamais prétentieux, jamais trop bavard et jamais "artificiel".
L'écrin de nature dans lequel se déroule le film (entre Aix et Gap), le contraste entre la mort rôdant et l'amour galopant, la fougue "traditionnelle" de Angelo face à la fronde "moderne" de Pauline, Rappeneau opte toujours pour une simplicité narrative et une mise en scène limpide et donne ainsi à son film une légèreté presque enfantine et ne surcharge jamais son histoire de signification excessive. Les péripéties s'enchaînent avec naturel, laissant entre chacune d'elles se former sans hâte la belle histoire d'amour des deux amants platoniques.
Une reconstitution historique plus que convaincante, un rythme sans faille et une réalisation humble et maitrisée caractérisent Le Hussard Sur Le Toit, rendant sa vision facile, agréable et propice à une immersion totale du spectateur dans ce flot de sentiments et d'aventure. Rappeneau signe là un film vivant et attachant. Un cinéma simple et efficace entièrement tourné vers le divertissement et le plaisir instantané du spectateur : sans livrer une oeuvre inoubliable, Rappeneau livre cependant une vision incroyablement fluide d'un classique de la littérature et satisfait aux exigences premières d'un grand film d'aventure. On applaudit comme des enfants.

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