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tags | 2000 's, 7, british, corruption, policier, Red Riding Trilogie, Sean Bean, serial killer, thriller, Trilogie
Démêler le vrai du faux, rendre à César ce qui est à César, voilà l'enjeu de cet ultime volet de Red Riding Trilogy... Comme un bilan, il aura fallu une décade pour dissocier les responsabilités et les rôles de chacun. Une fois de plus le passé refait surface à la lumière d'un nouvel élément, une fois de plus ce que Red Riding Trilogy avait éclairé est de nouveau questionné, une fois de plus les éléments parasites autour ont faussé la perception des évènements .. Conclusion la trilogie, 1983 est l'occasion de rassembler les morceaux pour enfin avoir une vision d'ensemble...
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tags | 2000 's, 7, british, corruption, policier, Red Riding Trilogie, Sean Bean, serial killer, thriller, Trilogie
C'est à cause de James March que la rédaction s'est penchée sur The Red Riding Trilogy, largement séduite par l'intéressant Shadow Dancer. James March réalise donc le deuxième opus de ce cette sombre trilogie, basée construite sur une intrigue mêlant meurtres et corruption, sur cette "simple" enquête qui tourne à l'investigation complexe et au long cours. 1980 change de registre pour se concentrer sur la recherche du tueur. 1974 ajoutait à ses meurtres un contexte trouble, 1980 augmente la liste de ses meurtres, trouble encore davantage la donne et déterre de vieux cadavres... Ca se complique...
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tags | 2000 's, 7, british, corruption, policier, Red Riding Trilogie, Sean Bean, serial killer, thriller, Trilogie
3 téléfilms de haut-vol composent The Red Riding Trilogy... Si la rédaction reproche souvent à certains films leur aspect télévisuel, The Red Riding Trilogy, quant à lui, peut s'enorgueillir de son aspect cinéma, comme quoi le budget, si modeste soit-il, ne fait pas tout ! Sous-titré 1974, ce premier opus établit les sombres bases de cette belle brochette, en superposant une nauséabonde corruption policière locale locale sur des meurtres façon serial-killer à la Jack L'éventreur (ce que nous proposera l'épisode 1980)... C'est froid, sobre, très sombre, élégant et intriguant, ça se recoupe, se poursuit et se croise de film en film sur une décade : 1974 ouvre le bal d'une bien belle triplette...
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tags | 2010 's, 7, corruption, gangster, mafia, policier
Ca vient de Corée et c'est avec l'acteur de J'ai Rencontré le Diable et Old Boy, alors forcément ce Nameless Gangster à attiré notre attention : et c'est tant mieux ! Nameless Gangster est une histoire de mafia coréenne, ornée de yakusas, sur fond de corruption et le tout centré sur l’ascension d'un homme dans le Milieu durant les années 80's.
Porté par un Choi Min-Sik toujours aussi impressionnant et convaincant, entre violence scorcesienne, pincées d'humour et dénonciation des rouages d'un système bien corrompu, Nameless Gangster nous promène sur près de deux heures quinze dans la Corée des années 80-90 pour nous faire découvrir le parcours d'un Parrain. Bien que parsemé de quelques scènes violentes comme le cinéma coréen en à la recette, le personnage principal ne l'utilisera pas (ou si peu), et cette ascension là sera à ce titre bien plus étonnante que ces cousins américains. Choi Ik-hyun (le personnage donc) promènera sa carcasse dans un monde impitoyable, en utilisant la violence des autres pour attaquer et ses relations pour se défendre.
Nameless Gangster, possède tout de la saga mafieuse, mais son personnage est un véritable sujet de comédie. Et c'est bien là que le film réussit son pari, en immergeant ce gangster presque improbable, cet homme normal, dans un monde âpre et rude, sans jamais céder au traitement comique. S'il dégage régulièrement un humour certain et qu'il aime à souligner le ridicule de certaines situation, Nameless Gangster est un pur film de gangster, violent, dense et tendu, et les sourires s'effaceront vite devant les solutions mises en oeuvre pour grimper les échelons ou solutionner un problème : battes de baseball et trafic d'influence sont de rigueur !
Pour ce qui est de sa réalisation, Nameless Gangster n'offrira rien d'autre qu'une très belle mise en scène, soignée et limpide, qui bien que classique, excelle à retranscrire ce proche passé (rappelez-vous, nous sommes dans les années 80 !). Le seul petit reproche de la Rédaction à l'encontre de Nameless Gangster se fera sur ses passages d'une époque à une autre, sans que cela ne serve réellement le scénario, détail qui a son importance puisqu'il alourdi inutilement le scénario en n'apportant rien, si ce n'est un poil de confusion.
Diablement élégant et étrangement drôle, Nameless Gangster est à rapprocher de Le Parrain, American Gangster ou Les Affranchis. Il est de ces saga mafieuses méticuleuses, précises, violentes et effrayantes, mais son traitement atypique le positionne bien au delà d'une simple version coréenne de film mafieux : Nameless Gangster en deviendrait presque original, tant il revisite ce que nous connaissons et nous en propose une lecture différente. Sans pour autant réinventer la poudre, ni être l'un des meilleurs films de sa catégorie, il nous apporte encore un bel exemple de la vitalité et de l'originalité du cinéma coréen. Ce Parrain là n'a pas l'étoffe de ses grands cousins américains, mais il à tout d'un très bon film.
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tags | 2010 's, 5, corruption, gangster, paris, polar français, policier, Rushdy Zem
Une Nuit est une plongée noire et climatique sur un flic compromis, très joliment incarné par Rushdy Zem . Bien que son commandant soit corrompu, il n'en est pas pour autant mauvais ou pourri : ses arrangements existent en grande partie pour maintenir la paix dans le Milieu.
C'est une vision plutôt réaliste du métier de flic que propose le film de Philippe Lefebvre. Loin de l'image du héros qui gagne toujours, le personnage de Simon est balloté d'un bout à l'autre du "panier de crabe" dans lequel il évolue, les combats qu'il mène sont stratégiques et non pas physiques. Les multiples scènes nocturnes de traversées de Paris, plutôt élégantes, illustrent fort bien ce lien avec la réalité, elles dégagent une ambiance très réussie.
On pense à du Olivier Marchal pour la volonté de rester proche d'une certaine vérité de terrain (le casting emprunte pas mal de gueules à Braquo), on pense aussi à du Melville pour sa peinture du Millieu et des Hommes qui y évoluent. Une Nuit est noir, il a de l'allure, mais il souffre cependant de sa structure éclatée. A force d'exploser son scénario, façon puzzle, en de multiples endroits de la capitale, son petit jeu de piste finit par ressembler à ces jeux pour enfants où l'on doit relier les points numérotés pour faire apparaître un dessin.
Fin et bien pensé, Une Nuit propose une très belle immersion dans le quotidien de son personnage et le monde de la nuit, mais il échoue hélas à construire une véritable intensité, son minimalisme et la répétition de ses situations (voiture, boite, voiture, boite...) nuisent à son efficacité. Reste à l'écran un très beau projet, un polar noir, précis et intéressant, mais qui aurait gagné à faire naître un peu plus d'enjeux et d'excitation chez le spectateur.

tags | 2010 's, 4, corée, corruption, flics, polar, policier, thriller
Des flics, des pourris et la loi au centre, le tout venant de Corée. Il n'en fallait pas plus pour éveiller nos attentes. The Unjust s'attaque à la corruption et aux petits arrangements avec la loi, en faisant s'opposer deux protagonistes censés la représenter.
Proprement réalisé et plutôt ambitieux quant à son propos (chic, le scénariste de J'ai Rencontré le Diable !), The Unjust laisse pourtant perplexe. Entre l'ambiguïté de ses personnages, les changements permanents des rapports de force et un scénario plutôt touffu, le film réussit avant toute autre chose à noyer le spectateur.
Ce jeu de chat et de la souris ne cesse de redistribuer les cartes, s'il nuance habilement ses protagonistes, il finit en revanche par rendre particulièrement confus le déroulement du film. Les personnages deviennent illisibles, et bien que leur ambivalence serve le scénario ("tous pourris" !), celui ci se retrouve sans aucun personnage pour le porter. L'ajout de personnages secondaires multiples, en complexifiant encore davantage les relations n'arrangera rien !
The Unjust, faute de fil conducteur clair et à cause de ses incessants changements de perspectives, se retrouve comme amputé de toute intensité. Pourtant non dénué de qualités, il semble pêcher par excès de finesse, et à trop vouloir éviter de se laisser classer, à trop refuser certains codes et stéréotypes se retrouve déséquilibré et manque cruellement de clarté. The Unjust avait tout ce qu'il fallait pour livrer un jeu de cache-cache noir et tendu, mais ne délivrera au final qu'un film ambitieux mais raté.

tags | 2010 's, 4, corruption, fait divers, Los Angeles, policier
Inspiré du fait divers qui éclaboussa la police de Los Angeles, Oren Moverman exploite un scénario travaillé par James Elroy pour mettre en image le chemin de croix d'un flic corrompu.
Rampart, c'est un peu The Shield traité à la Bad lieutnant. Entièrement centré sur le personnage de Woody Harrelson (complètement bluffant dans son interprétation de flic en sursis !), le film dresse " un portrait attachant d'un beau salopard" en pleine "shit storm". Si le personnage est effectivement un ripoux, le spectateur est avant tout confronté à l'impression de son potentiel de violence et de nuisance plutôt qu'à la mise en image de ses actes. Le portrait ainsi dressé s'en trouve plus fin, plus subtil, mais ça ne sera pas suffisant !
Réalisé de la plus belle des manières qu'il soit, avec une esthétique particulièrement réussie (même si certains effets de caméra et certaines scènes interrogent, et que certains plans semblent là juste "pour faire joli"), Rampart ne réussit pas à s'emparer du spectateur. Son traitement en multitudes de petites scènettes, n'arrive pas à trouver son rythme et l'intensité dramatique du scénario peine à s'installer.
Rampart devient alors bien long, et son choix de ne pas tout raconter, de garder certaines zones d'ombres sur ses personnages, se paie bien vite en terme d'intérêt et de force. Sa narration erratique et confuse déstabilise, et la sensation de ratage se confirme avec une utilisation tout aussi confuse des personnages secondaires (pourtant un fort beau casting, Robin Wright en tête).
Woody Harrelson est grandiose, le sujet passionnant, la réalisation soignée et esthétique, et pourtant Rampart échoue à nous intéresser. Peut être victime d'avoir voulu trop bien faire, Rampart tombe dans l'obscur et ne livre au final qu'une succession de pièces hétéroclites, de qualité variable (du très bon au franchement moyen), une sorte de belle mécanique, fine et complexe, mais hélas non fonctionnelle, livrée sans aucun mode d'emploi pour le faire fonctionner. Dommage.

tags | 2010 's, 7, action, brésil, corruption, drogue, policier, thriller
En 2007, José Padilha réalisait le premier Tropa de Elite, qui traitait de la corruption dans la police face au trafic de drogue. Ce second opus quitte le terrain des favelas pour poursuivre sa dénonciation du système, en montant d'un niveau pour atteindre cette fois-ci les sphères politiques.
Tropa de Elite est avant tout un film de divertissement, mais il tire un supplément d'âme en s'appuyant sur un fléau récurrent du Brésil, lui conférant ainsi un aspect vérité plutôt convaincant. Si le but principal est de vous tenir en haleine, il soigne l'analyse critique en proposant une limpide illustration d'un système qui se nourrit de ses propres problèmes pour satisfaire ses ambitions politiques.
Tropa de Elite trouve finalement son équilibre dans ce double objectif : procurer un bon thriller percutant et utiliser le genre pour faire écho à un problème social. C'est punchy, avec du contenu, on va pas faire la révolution avec, mais tout ça est rudement bien foutu. Un véritable petit cours de corruption, trop précis pour n'être que fiction...
