Le parcours de Daniel Plainview, de ses débuts dans la prospection pétrolière jusqu'à la gestion de son empire
L'incroyable sens de la narration de Paul-Thomas Anderson (Magnolia !) transforme There Will Be Blood en une fresque incroyablement riche et fascinante sur la Comédie Humaine.
A la manière d'un Alex (Orange Mécanique) dont les paupières sont maintenues ouvertes de force, PT Anderson entrave le spectateur. Il l'oblige à rester à distance de son film, l'empêchant volontairement de s'y immerger, le forçant à regarder chacune des noirceurs qui se déroulent en face de lui. (par ailleurs pas la seule similarité à l'univers de Kubrick, puisque Anderson livre une fin de film très kubrickienne dans le style et la forme...)
There Will Be Blood est visuellement splendide et contient en fait, sous son apparente austérité, une richesse de thèmes qui hélas sont cruellement d'actualité en ces temps de crise !
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