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tags | 1970 's, 9, amérique, drame, espionnage, Francis Ford Coppola, gene hackman, parano
L'Amérique des 70's... Coppola... Une Palme d'Or... Le Watergate qui explose au grand jour cette même année... Conversation Secrète est de ces grands films (comme Network !) qui sont injustement oubliés, peu cités et rares sur nos écrans (Conversation Secrète n'est pas édité en DVD en France...). Une réalisation impériale pour un chef d'oeuvre tout en nuance et en subtilité, parano jusqu'à l'os et symptomatique d'une Amérique en pleine crise d'identité, entre le Vietnam et un scandale à venir... Film obsessionnel sorti la même année qu'un autre monument malade (on pense à notre cher Massacre à La Tronçonneuse), Conversation Secrète doit être redécouvert...
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tags | 2010 's, 7, Clive Owen, espionnage, infiltration, irlande, thriller
Allez comprendre pourquoi, mais on a un faible pour Clive Owen... Shadow Dancer ne nous comblera pas entièrement sur ce point-là, car c'est Andrea Riseborough qui tient vraiment la vedette ici. Nous sommes dans les 70's (début 80's ?), la Grande-Bretagne se bat avec le problème irlandais, et c'est le parcours d'une "taupe" que nous suivons ici, une mère de famille, membre active, mise en situation intenable entre la menace de la prison et celle de ses frères d'armes pour qui la mort est une arme courante. Shadow Dancer est un thriller d'espionnage sobre, calme et tout en nuances, rappelant effectivement à bien des égards l'excellentissime La Taupe. Shadow Dancer impose discrètement, tout au long de sa découverte, de nombreux atouts...
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tags | 2010 's, 8, Ben Affleck, drame, espionnage, iran, thriller
Ben Affleck avait déjà fait preuve d'un grand talent en signant The Town, polar intime et puissant pas si lointain d'un Heat... Avec Argo il nous propose la mettre en image une histoire vraie, à savoir l'incroyable plan mis en place par la CIA pour sortir six Américains de l'Iran pendant la crise des otages en 1979. La réalité dépasse la fiction ici, avec un plan farfelu et diablement audacieux, quant à Ben Affleck, il s'empare de son sujet avec une maîtrise rare, parvenant à livrer un film à la fois captivant, divertissement et fort. Argo se découvre les yeux grand ouverts, fasciné par cette histoire, mais aussi par l'équilibre parfait qu'il dégage entre drame, réalisme et divertissement...
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tags | 1940 's, 8, Alfred Hitchcock, amérique, aventure, enquête, espionnage, Robert Cummings, sabotage
Avec déjà pas mal de réussites, pour ne pas dire "chefs-d'oeuvre", à son actif, c'est en pleine guerre que Hitchcock participe à l'effort de guerre en livrant ce film patriote et propagande... Bien que sur une tonalité très différente d'un autre "petit film patriotique" tourné cette même année, l'immense Casablanca, La Cinquième Colonne se découvre encore aujourd'hui non seulement comme un superbe représentant de ce cinéma patriotique d'alors, mais aussi comme une véritable bande-annonce des prochains grands films d'espionnage d'Hitchcock, et tout particulièrement La Mort Aux Trousses.
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tags | 2010 's, 5, action, espionnage, Jason Bourne, Jeremy Renner, Rachel Weisz, thriller, Trilogie
C'est au scénariste de la trilogie Jason Bourne qu'est revenue la charge de relancer la franchise ...sans Jason Bourne ! Exit, donc, le personnage, exit Matt Damon, au profit du système opaque qui l'avait enfanté, et coup de projecteur sur un autre programme, sur un autre agent dans le collimateur d'une gigantesque purge dans les secrets du gouvernement. Jason Bourne : l'Héritage cherche une nouvelle recette et lorgne vers un rythme à la Bond tout en cherchant à honorer le lourd héritage d'une trilogie particulièrement réussie...
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tags | 2010 's, 8, action, daniel craig, espionnage, James Bond, Javier Bardem, Londres, Ralph Fiennes, Sam Mendes, vengeance
Les 50 ans du double zéro sont dignement fêtés avec ce Bond, vingt-troisième du nom, façonné par Sam Mendes (American Beauty, Noces Rebelles) et orné de Javier Bardem en méchant, et de Ralph Fiennes en embuscade. Oubliez Quantum of Solace, le Craig nouveau est arrivé, il lorgne du coté des grands crus.
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tags | 1950 's, 9, Alfred Hitchcock, aventure, Cary Grant, espionnage, James Mason, policier, suspense
Doorama poursuit sa redécouverte des grands films du Maître Hitchcock avec cette Mort aux Trousses, toujours aussi jeune, drôle et trépidante.
Comme souvent tout l'art du Maître consiste à nous surprendre, à nous choisir avec soin les clés qu'il nous donne, et celles qu'ils nous cache. Le résultat est un film entre aventure, espionnage, comédie et suspense absolument brillant, et comme toujours réglé comme une implacable mécanique de précision. Comme Cary Grant, le spectateur est projeté dans des péripéties trop larges pour lui, comme Cary Grant, il avance en terrain inconnu et, contrairement à Cary Grant, le spectateur vit un petit paradis scénaristique !
Les morceaux de bravoure ne manquent pas (la poursuite par l'avion, la scène finale sur le mont Rushmore...), mais une fois de plus, c'est dans l'inventivité et les détails que le film éblouit ! Ce couple dans un train, sans doute proche de faire l'amour... Pour contourner la censure, ne pouvant montrer les corps au lit, Hitchcock filme alors un langoureux baiser des deux "amants", debout contre la paroi de la cabine... Penchez l'image, remplacez la paroi par un lit, et leurs gestes se transforment alors en étreinte sexuelle, lui dessus, elle dessous, et inversement ! Les yeux ne voient pas grand chose, l'inconscient du spectateur, lui, saura parfaitement de quoi il s'agit. Génialement conçu et orchestré, Hitchcock, une fois de plus, laisse le spectateur tourner les scènes qui ne sont pas à l'écran...
Somptueux visuellement, drôlissime (James Mason et sa remarque sur la non 'sportivité' des vraies balles...!), malin et captivant de bout en bout, La Mort Au Trousse s'enrichit à chacune de ses visions. En plus d'être un véritable blockbuster offrant un divertissement de grande qualité, le spectacle de double d'un indicible jubilation intellectuelle. Cinéma proche de la perfection La Mort aux Trousse fonctionne toujours aussi efficacement, et son influence est encore palpable sur les cinéma actuel. Une référence, un modèle du genre !

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tags | 2010 's, 6, action, british, espionnage, Londres, Sean Bean, terrorisme, thriller
Si les méchants de Cleanskin sont d'affreux méchants islamistes abreuvés de haine contre les puissances occidentales, il tentera au moins de tempérer son propos en jetant un regard explicatif sur le parcours de haine qui les y ont conduit et notre part de responsabilité dans celui-ci. Comme dans We Are 4 Lions, Cleanskin prend soin de considérer la position de l'ennemi, et c'est déjà pas mal !. On reste dans le cliché facile, mais "on plaide coupable" dirons-nous...
Cleanskin est de ces films sur la sécurité intérieure qui flirte avec un coté réac, mais cette hargne sied plutôt bien à l'intensité du film (tant que ca reste "pour de rire", et de la fiction...). Comme Unthinkable, il s'appuie sur une justification de l'usage de la violence contre la violence, mais qui sera bien sûr remise en question par une pirouette scénaristique, histoire de ne pas porter l'étiquette film facho ! Cleanskin joue effectivement avec de bons vieux méchants islamistes, mais contrebalance le cliché avec la manière dont notre gouvernement exploite ce danger dans ces intérêts. Sous ses aspects virils et facho, Cleanskin prendra cependant soin de rester politiquement correct en optant pour un "tous pourris" qui évite de ne stigmatiser qu'un seul des deux parties en présence.
Pour le reste, Cleanskin s'avère plutôt sympathique. Même si le rythme faiblit grandement en seconde partie, il reste un film assez nerveux, précis et efficace. Les flashbacks cassent effectivement son excellent rythme d'ouverture, mais ils permettent aussi au film d'approcher une certaine dimension "psychologique" (un bon niveau collège suffira néanmoins pour en saisir toute la subtilité) et de le hisser au dela d'un simple action movie. On pensera bien sur à un sous Jason Bourne (et on aura raison !) ou a un lointain 24h Chrono, mais le personnage incarné par ce bon vieux Sean Bean et sa "p... de gueule" assurera une différence bien tranchée avec son homologue américain. Et c'est peut être cela qui sauve Cleanskin de l'anonymat : c'est un film britannique, et donc bien moins lisse que la plupart des grosses machines US (et nous nbe mettons pas les Bourne dans ce sac là...).
Cleanskin est un bon petit thriller qui se regarde avec plaisir, certes pas très original, mais parfaitement honorable. Son origine et sa personnalité anglaise y font pour beaucoup, on aime son léger coté rugueux, on aime la paire d'agents qui m-ènent la traque, et on est plutôt fan de sa fin, certes un peu expédiée, mais dont le "message" (là encore un niveau collège suffira...) sombre et ambigüe rend l'expérience Cleanskin tout à fait satisfaisante. Sympa quoi !

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tags | 2010 's, 6, action, espionnage, microfilm, trahison
Petit film d'espionnage gonflé à l'action (façon 24 heures), Sécurité Rapprochée est avant toute chose un film au scénario maintes fois vu et hyper conventionnel. Totalement vidé de toute originalité, il se laisse pourtant regarder avec un plaisir certain, Denzel Washington et Ryan Reynolds n'y sont d'ailleurs pas étrangers.
Sécurité Rapprochée joue parfaitement son rôle de "divertissement du dimanche soir", efficace et rythmé, le film de Daniel Espinosa propose une réalisation plutôt bien ficelée au service d'un divertissement qui s'avère finalement plutôt bien ficelé. Il serait en fait vain de pointer son inutilité cinématographique, alors nous n'allons pas la faire ici.
Mis à part son jeu de chat et de la souris, le film est surtout intéressant pour ce qu'il révèle de l'état d'esprit actuels des scénaristes US. Ceux de Sécurité Rapprochée (ici visiblement épuisés) ont donc pioché dans l'air du temps et en ont rapporté des personnages en défiance contre le système et en quête de justice... Bien qu'exploités de manière peu fine dans Sécurité Rapprochée, ces éléments scénaristiques sont de plus en plus souvent utilisés, et sans faire de grande théorie, on sent bien que Hollywood et le cinéma en général observent avec attention les mouvements de type Anonymous ou Indignés... Les héros et leurs motivations s'en trouvent changés !
Une manière de vous dire qu'au moins, ici, vous échapperez au héros américain qui se bat pour son drapeau et sa patrie, au profit d'un profil plus "individualiste". Faute d'élever le film cela l'aura peut être empêcher de couler, et ainsi aidé à rester dans la catégorie peu reluisante des films "qui se consomment".

tags | 1940 's, 5, amour, Cary Grant, comédie, espionnage, guerre, journaliste, mariage, romance
Leo McCarey participe à l'effort de guerre américain, comme nombre de réalisateurs de l'époque (on pense à Frank Capra...) en réalisant cette comédie engagée contre le nazisme qui rongeait l'Europe.
Si Lune de Miel Mouvementée se regarde avec plaisir, son humour timide et son hésitation à choisir son registre entre espionnage et comédie romantique ne laisse pas de souvenir impérissable. Lune de Miel Mouvementée est léger, rythmé, parfois très drôle mais revêt une forme un peu trop fourre-tout.
Qu'importe ! Le film de McCarey vaut avant tout d'être vu pour le couple Cary Grant - Ginger Rogers dont le jeu énergique, libre et naturel semble aujourd'hui bien moderne, au regard des standards de l'époque !
Lune de Miel Mouvementée émet encore un charme certain et la maîtrise de McCarey y est indéniable en dépit d'un scénario qui ratisse un peu large (romance, humour, espionnage, dénonciation, etc...) et qui de temps à autre manque de fluidité.

tags | 2010 's, 7, action, Channing Tatum, espionnage, ewan mcgregor, Michael Fassbender, Steven Soderbergh, thriller
Superbe casting pour ce Sodergergh étonnant, malgré son scénario dénué d'originalité. Ewan McGregor et Michael Fassbender, entre autres, donnent la réplique et les coups à une personnalité du free fight : la puissante Gina Carano.
Alors qu'Haywire n'aurait dû être qu'une série B ordinaire, dans les mains de son réalisateur, il devient un objet d'expérimentation. Remplissant ses fonction de divertissement efficace, Soderbergh prend le parti d'inverser le rythme habituel des films d'espionnage en décalant le rythme de son film sur toutes les séquences qui ne sont pas d'action (aidé pour celà par la cool BO de David Holmes !).
Haywire devient alors cool et décontracté, à la manière d'un Ocean 11, mais devient silencieux et réaliste lors de ses hallucinantes séquences de combat, qui dénuées de toute musique et de montage excessif, dégagent une intensité rare. Exploitant le potentiel de son athlète féminine, il dépouille les combats de leurs artifices cinématographiques pour ne retenir qu'une efficacité destructrice et définitivement létale !
Avec Haywire, Soderbergh opte pour une structure non linéaire de son récit, comme s'il s'ennuyait dans un cinéma trop calibré, il expérimente des rythmes différents et injecte régulièrement des moment plus atmosphériques. Bien que déjà vu, le sujet de Haywire est ici traité avec une volonté de tout les instants de s'éloigner des codes du blockbuster tout en préservant sa dimension de "simple divertissement".
C'est le traitement particulier de sa réalisation qui fait de Haywire un très agréable moment, il permet de s'immerger dans un univers très Jason Bourne sans en ressentir la comparaison. S'il peut déconcerter par son rythme très personnel, Haywire est tout à fait réussi dans son genre, il fait parti de ces films qui surclassent leur catégorie initiale, surprennent, voire même stimulent. Un plaisir faussement simple...

tags | 2010 's, 6, action, blockbuster, brad bird, espionnage, série, tom cruise
Réalisé par Brad Bird, habituellement "spécialiste" de l'animé chez Pixar (Indestructibles, Ratatouille), ce quatrième opus de la franchise confirme avec rythme et humour l'orientation imprimée par son prédécesseur : divertissement, rythme et pure action.
Entre James Bond (période Pierce Brosnan) et Jason Bourne ce Mission Impossible redouble de créativité pour livrer ses morceaux de bravoure dans les décors le plus prestigieux du globe (Le Kremlin, Dubai...). Décomplexé, à la limite du super-héros, Ethan enchaîne les prouesses impossibles avec pour seul but l'efficacité du divertissement.
Efficace et soigné, Mission Impossible se pose donc en blockbuster survitaminé de qualité. S'il assume sa fonction et remplit son cahier des charges, il ne faudra pas pour autant espérer y trouver quelconques surprises. Les exploits des super agents sont tellement inexorablement voués à la réussite certaine et absolue, qu'il en devient difficile de réellement vibrer pour eux ! C'est le propre des héros, mais ici l'overdose de certitude tue l'intensité et, d'une certaine manière, rend le spectateur passif au milieu de ce déluge de feu et de fureur.
Parfait dans son genre (trop ?), Mission Impossible Protocole Fantôme, par son perfectionnisme, en vient à manquer cruellement de vie. Doorama lui préfèrera donc le précédant épisode, ne serait-ce que pour l'intensité de sa scène d'ouverture... On ne retrouvera pas de tels enjeux dramatiques dans ce MI 4, et c'est bien là ce qu'il lui manque.
On consomme, on s'amuse et on oublie vite ...trop vite !

tags | 2010 's, 8, Colin Firth, espionnage, Gary Oldman
Tomas Alfredson nous avait déjà apporté Morse, réécrivant au sein d'un film quasi sans faute une nouvelle page du film de vampire. Avec La Taupe, il nous livre ici une nouvelle démonstration de son immense talent.
La Taupe nous livre une fabuleuse peinture de ce qu'il convient bien d'appeler un "nid d'espion". Précis, méticuleux, austère, sec et dégageant une paranoïa palpable, La Taupe est un film à l'écriture minutieuse (d'après un livre de John Le Carré, me direz-vous...), à la sobriété fascinante et à l'efficacité certaine.
Le film, dénué de toute action, décrit un monde d'homme, secret, renfermé sur lui même et fait évoluer ses protagonistes dans un univers calme, trouble et complexe où la mort semble pouvoir surgir à tout moment.
Avec un langage cinématographique proche de celui du sublime le Discours D'Un Roi (avec Colin Firth comme autre point commun), Tomas Alfredson signe une mise en scène chirurgicale et opte pour une esthétique aride, dépouillée et particulièrement séduisante. La reconstitution du début des 70's frôle l'intemporel... L’extrême froideur apparente fait perdre tout repère... Les choix du réalisateurs sont proche de l'idéal : l'écrin parfait pour illustrer son propos.
La Taupe est un film exigeant (tant pour son auteur que pour le spectateur), mais pour peu que l'on s'y immerge, l'expérience est particulièrement réjouissante.

tags | 2010 's, 3, espionnage
Hanna se range à coté des Nikita ou même, pourquoi pas, Au revoir à Jamais. Hélas il n'hérite pas du charme du premier, ni de la pêche du second... Hanna souhaite ajouter du sens à son scénario, mais ne propose au final qu'un film tiraillé entre deux genres, sans jamais trouver son équilibre ni son rythme.
On suit la tigresse vers un dénouement attendu, simplement accompagné pour cela par quelques scènes d'action sans grande énergie, et de beaucoup de transitions laborieuses entre elles...
Hanna, malgré sa sincérité, ne parvient pas à susciter d'empathie pour son personnage, son rythme retenu et sa froideur nous engourdissent bien vite...
On ne retiendra de Hanna que la très belle Cate Blanchett, en inquiétante working-woman, et le très bon thème des Chemical Brothers (à l'écriture de toute la BO).
tags | 2010 's, 7, agent secret, corée, espionnage, Hun Jang
Lorsque le cinéma asiatique ne verse pas vers le blockbuster à l'américaine pour teenagers, il regorge de d'intelligence et de nuances. Le cinéma Coréen est particulièrement riche d'exemples, nous proposant régulièrement des trésors de finesse ou d'efficacité (juste pour le plaisir, à la rédaction, on aime citer The Chaser).
The Secret Reunion ne se pose pas comme un film particulièrement novateur ou percutant, mais il aborde le thème de l'amitié entre deux peuples ennemis sans tomber dans la morale facile ou la facilité du buddy-movie. Le scénario, particulièrement bien écrit, permet à son réalisateur JANG Hun de construire ses personnages avec soin, et rends vite ses deux espions très attachants... Quelques scènes d'action bien faites émaillent régulièrement le film, sans surcharger ni purement assurer la déco... Quand à la thématique de cette amitié Nord/Sud-coréenne, on apprécie grandement la liberté d'interprétation laissée au spectateur et la discrétion de son traitement.